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Aslinn Shu Campbell
Aslinn Shu Campbell
Rang long et chiant
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Carte spéciale
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Cailtin Allister Empty Cailtin Allister

Dim 14 Mai 2017 - 18:30


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Caitlin Allister

ÂGE réponse CLASSE réponse ANNÉE réponse NATIONALITÉ réponse GROUPE réponse

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i'm in love with your
personality


Cailtin est une curiosité.

C'est la fille un peu niaise qui s'émerveille de tout.
C'est la fille un peu trop gentille qui s'est mise en tête de rendre tout le monde heureux.
C'est la fille un peu tête-en-l'air qui oublie toujours tout.
C'est la fille un peu collante qui aime tout le monde.
C'est la fille un peu bizarre qui aime se poser des questions philosophiques quand elle s'ennuie.
C'est la fille un peu flemmarde qui aime lézarder au soleil en sirotant du thé - même si ça donne chaud.

C'est la prof maternelle qui se soucie un peu trop du bien-être de ses élèves.
C'est la prof stricte qui n'hésite pas à critiquer si ça ne lui convient pas.
C'est la prof ponctuelle qui est toujours à l'heure et n'annule jamais un cours.
C'est la prof sévère qui n'hésite pas à hausser le ton lorsqu'elle ne se fait pas respecter.
Mais finalement, c'est surtout la prof bienveillante qui espère que chacun de ses élèves réussisse dans ce qu'il entreprendra.

Caitlin, c'est un concentré de gentillesse, tellement qu'elle en rayonnerait presque. La bienveillance incarnée.
Mais elle est fragile. Parce qu'elle pense que tout le monde est naturellement bon, elle se laisse embobiner facilement. Une fois que la confiance a été brisée, elle ne sera plus jamais récupérée... mais encore faut-il qu'elle se brise.

Pourtant, Caitlin, elle peut être aussi mature, des fois. Elle dispose d'un sang-froid extraordinaire - dans la plupart des situations d'urgence -, et sait utiliser son cerveau pour résoudre les problèmes des gens. Si vous avez besoin d'elle, elle sera là à tous les coups. Elle est LA personne sur qui on peut compter. Vous pouvez tout lui raconter; elle sera compréhensive et à l'écoute. Vous pouvez lui demander telle ou telle chose; elle sera honnête avec vous - de toute façon elle ne sait pas mentir.

En bref, Caitlin, c'est soit une amie précieuse soit un souffre-douleur de choix (si vous aimez battre des chatons sans défense).

it's physical
I had a thought of you,
In solitude without rescue.
Your thoughts are in the pouring rain,
And you feel the way you did before I met you
Caitlin, c'est la fille qui erre souvent dans les rues de Prismver le pas léger. Discrète, presque invisible. Il faut dire qu'elle n'a rien pour se faire remarquer; mignonne sans aucun doute, peut-être belle pour certains, mais elle n'a pas cette assurance des gens qui sont beaux et qui le savent. Elle, elle se trouve normale. Jolie, des fois. Oubliable le plus souvent.

Rien chez elle ne la distingue de la masse des gens normaux. Ou presque.

Caitlin est en effet atteinte d'hétérochromie. Son oeil droit possède des accents de vert tandis que son oeil gauche est bleu. Cela peut être déstabilisant au début; mais c'est aussi ce qui permet de se souvenir d'elle lorsqu'on la croise dans la rue - okay pour peu que l'on prête attention à ses yeux.
+ taille + cheveux + style vestimentaire + inventaire
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omg omg guyyyz it's story tiiiime !


Caitlin connut une enfance tranquille dans une banlieue de Londres, entourée de sa mère, son père et son frère, qui nacquit trois ans après elle. Lorsqu'elle eut sept ans, ses parents l'emmenèrent dans un lieu bien étrange : une île - le chantier qui deviendra quelques années plus tard le fameux pensionnat Prismver. Son père aidait à la reconstruction depuis le début; comme le chantier allait encore durer longtemps, la famille décida de s'installer dans la partie du village qui avait été la première a être restaurée, pour rester auprès de lui. Pour changer d'air, aussi; le projet était pour le moins intriguant et l'idée de voir cette île se reconstruire et se repeupler avait séduit les parents. Sa mère créa une petite épicerie et Caitlin rejoignit l'école qui venait d'ouvrir : évidemment, les élèves étaient peu nombreux, ce qui n'était pas pour déplaire aux adultes.

Elle vit ainsi l'île prendre vie peu à peu; et elle, de son côté, grandissait tranquillement. C'était la petite fille modèle, travaillant bien sans trop en faire, entourée d'amis, fierté de ses parents. Elle était facilement manipulable de part sa gentillesse, mais son entourage savait veiller sur elle.

Elle n'avait - plus ou moins - aucun mal avec les études, mais plutôt que de s'y investir pleinement, elle se décida bien vite à se lancer dans le théâtre. Devenir comédienne, voilà son objectif; elle en rêvait très jeune. Il faut dire qu'elle s'intéressait énormément à la littérature et aux arts, et plus précisément aux œuvres de Molière - ce qui lui permit de découvrir une seconde passion : le français. Elle eut un vrai coup de coeur pour cette langue. Sa sonorité, sa prononciation; même ses caprices grammaticaux. Cela l'amena à s'intéresser au pays, et ce fut exactement la même chose : elle en tomba amoureuse. De ses paysages, de sa culture. C'est pour cela qu'elle se promit un jour d'aller en France, peut-être même d'y vivre ? Mais pour cela, il lui fallait obtenir une bonne situation.

Pour réaliser son rêve, elle décida de repartir à Londres à ses quinze ans. Elle aimait profondément Prismver, mais les opportunités là-bas ne pouvaient valoir celles qui se trouvaient à la capitale. Ses parents, lui faisant parfaitement confiance, décidèrent de la laisser partir - après tout, ce n'était pas si loin. Et ses grands-parents pouvaient veiller sur elle. Elle eu de la chance, parce qu'elle réussi, vers ses dix-huit ans, après des mois d'acharnement, à décrocher un contrat - payé une misère, évidemment. Une petite pièce sans prétention, composée d'inconnus du grand public. Mais qui lui permit de se lancer dans le milieu - chose très difficile. Elle enchaîna ainsi les projets, entrecoupés parfois de quelques mois de vide, inévitables. Ses parents auraient voulu la voir dans un métier plus stable mais elle était heureuse, alors que demander de plus ? Caitlin ne fut jamais célèbre, cependant elle se révéla suffisamment douée pour vivre son rêve. Avec de nombreux petits jobs à côté pour assurer un salaire suffisant. Et des mois de durs labeurs.

Peut-être aurait-elle pu faire carrière, si elle ne l'avait pas rencontré.

Elle le vit dans un café, au milieu de l'été. La chaleur semblait avoir poussé les gens à se réfugier dans les endroits climatisés; l'endroit était plein. Tout naturellement, sans aucune arrière-pensée, voyant qu'il ne trouvait aucun place disponible, elle lui proposa de s'asseoir à sa table. Elle voulait juste être polie. C'est quand il la remercia qu'elle aperçut ses yeux. Des yeux magnifiques, des yeux bleus, éclatants comme du cristal. Rieurs, joyeux. Elle fut fascinée.

Elle ne put s'empêcher de lui adresser un petit sourire, et c'est ainsi que tout commença. Il était français, était venu pour les vacances. Elle ne pouvait détacher son regard de ses yeux. Lui non plus.

Ils se revirent le lendemain; Caitlin lui montra des coins populaires de Londres. Ils se revirent le surlendemain; Caitlin lui parla de la vie dans cette ville. De sa vie. C'était comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Mais bientôt la fin des vacances arriva; le français devait repartir chez lui.

Ils gardèrent contact. Et il revint en décembre. Caitlin ne travaillait pas à ce moment-là; alors ils passèrent tout leur temps ensemble. A leurs yeux, il était évident qu'ils étaient faits l'un pour l'autre. Mais la séparation allait ressurgir; il ne pouvait éternellement faire le voyage Paris-Londres chaque année. Alors, à l'été suivant, elle le suivit en France. Réaliser son second rêve. Elle connaissait déjà la langue sur le bout des doigts.

Ses parents s'y opposèrent, mais elle ne les écouta pas; ils ne pouvait pas comprendre. Elle avait été obéissante toute sa vie, elle avait veillé à ne jamais les décevoir, alors pour une fois... Tant pis. Elle abandonna tout pour le rejoindre. Là-bas, ils prirent un petit appartement et se marièrent bien vite; elle avait vingt-et-un ans.

Et bien vite les problèmes arrivèrent. Cela commença par une bêtise, une simple dispute. Mais cela finit par une gifle retentissante. Il s'excusa. Elle lui pardonna. La deuxième arriva quelques mois plus tard. Il s'excusa. Il était nerveux à cause de son travail, ce n'était pas de sa faute. Il avait un peu bu. Tout allait s'arranger bientôt. Il allait se reprendre en main. Elle ne devait pas s'inquiéter. Elle lui pardonna.

Les choses ne s'arrangèrent pas. Il n'y eu plus de gifles, mais des remarques. Elle ne cuisinait pas assez bien, ne se souciait pas assez de lui - il l'engueula, quand, un jour, elle n'alla pas le voir quand il rentra à la maison. Elle ne l'avait pas entendu. Mais cette fois, il ne se remit pas en cause. C'était la faute de Caitlin. Toujours. Et elle le croyait. Parce qu'elle lui faisait confiance. Alors, plutôt que de voir que c'était lui la source de ses ennuis, elle pensa que c'était elle. Uniquement elle. Elle prit sur elle; fit attention à sa conduite; à ce qu'elle disait. S'accusait elle-même des conséquences.

Et puis les rares fois où elle osait se plaindre de sa rudesse envers elle, il s'excusait. Lui promettait monts et merveilles. Lui disait qu'il l'aimait, que c'était parce qu'il tenait à elle qu'il voulait tant qu'elle prenne soin de lui. Elle le croyait, évidemment. Comment le remettre en cause ? A chaque fois, elle se perdait dans ses yeux. Bleus comme au premier jour.

Des humiliations; des gifles; des coups. La situation dégénéra totalement. Elle finit par le voir, par ouvrir les yeux. Par le regarder vraiment; par apercevoir ce qui se cachait derrière ces yeux. Et réalisa enfin : les bleus, sur son corps - mais pas sur son visage; il veillait à ne pas laisser de preuves trop visibles -, ce n'était pas de sa faute à elle. Tout était à cause de lui. Mais elle ne savait pas quoi faire, dans ce pays où elle ne connaissait pratiquement personne. Vers qui se tourner ? Elle avait ruiné sa carrière, coupé les ponts avec sa famille - sans compter que, restés à Prismver, les contacter directement allait s'avèrer très difficile. Pour lui. Maintenant, elle enchaînait les petits boulots, sans aucun lien avec personne. Sauf lui. La police ? Elle avait peur. Peur qu'ils ne fassent rien, qu'ils l'a renvoient, elle, l'étrangère, chez lui, l'amour de sa vie qui était devenu son cauchemar. Et s'il venait à apprendre qu'elle était allée porter plainte... C'était à elle d'arranger les choses. De le quitter ? Pour aller où ?

Elle s'enfuya finalement un jour de mai; elle avait vingt-trois ans. Elle prit ses affaires - ou du moins, tout ce qui pouvait tenir dans une valise - et s'envola en direction de Londres. Puis prit le train pour Prismver. Et raconta tout à ses parents.

Tout se passa ensuite très vite : elle divorça, porta plainte, eut gain de cause et fit en sorte de couper tout contact avec lui. L'histoire se termina aussi rapidement qu'elle avait commencé - mais cela ne se fit pas sans séquelles. Heureusement, elle eut le soutien de sa famille et de ses quelques amis restés à Prismver. Caitlin mit du temps à se reconstruire; aujourd'hui encore, du haut de ses vingt-sept ans, l'idée d'une relation amoureuse lui procure un certain mal-aise. Mais elle fait de son mieux pour surmonter tout cela, trouvant du réconfort dans son travail - professeur de théâtre à Prismver depuis septembre 2013, et donnant aussi quelques cours à Londres. Une façon comme une autre de renouer avec ce monde qu'elle a quitté si vite il y a huit ans.

• Les ressentis du personnage concernant la découverte des pouvoirs dans le monde : Elle a peur. Caitlin aime beaucoup Prismver, autant l'île que ses habitants - élèves compris -, et à confiance en eux. Mais elle sait que les humains "normaux" peuvent voir tout cela d'un autre oeil. Après tout, elle aussi était assez craintive au début; sauf qu'elle a eu des années pour se faire à cette idée de don.
• L'avis du personnage au sujet de la vice-directrice et du projet PUMA : Elle ne l'aime pas en tant que personne, mais partage son désir d'égalité et soutient à 100% l'idée du projet PUMA. Elle espère que celui-ci se révèlera bénéfique pour le pensionnat.
• Est-il actif dans son groupe ? Oui, dès qu'elle le peut. Elle n'hésite pas non plus à encourager les élèves intéressés par le projet à le rejoindre.

sinon toi comment ça s'passe

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Mar 16 Mai 2017 - 23:01
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caitlin allister
27 ans ✧ a le fabuleux pouvoir du rien-du-tout ✧ britannique ✧ professeur de théâtre ✧ colombe

EN VRAC ◘ est fan de Bob l'Éponge • écoute du Jazz Hop et du Lo-fi à ses heures perdues • adore voyager, bien qu'elle n'ait vu que la France, Londres et Prismver pour l'instant • co-gérante du Thousand Sunny • a un faible pour les sucreries • fait parfois des choses sur un coup de tête

caractère
« This is the real secret of life – to be completely engaged with what you are doing in the here and now. And instead of calling it work, realize it is play. » Alan Watts

Cailtin est une curiosité.

C'est la fille un peu niaise qui s'émerveille de tout.
C'est la fille un peu trop gentille qui s'est mise en tête de rendre tout le monde heureux.
C'est la fille un peu tête-en-l'air qui oublie toujours tout.
C'est la fille un peu collante qui aime tout le monde.
C'est la fille un peu bizarre qui aime se poser des questions philosophiques quand elle s'ennuie.
C'est la fille un peu flemmarde qui aime lézarder au soleil en sirotant du thé - même si ça donne chaud.

C'est la prof maternelle qui se soucie un peu trop du bien-être de ses élèves.
C'est la prof stricte qui n'hésite pas à critiquer si ça ne lui convient pas.
C'est la prof ponctuelle qui est toujours à l'heure et n'annule jamais un cours.
C'est la prof sévère qui n'hésite pas à hausser le ton lorsqu'elle ne se fait pas respecter.
Mais finalement, c'est surtout la prof bienveillante qui souhaite que chacun de ses élèves réussisse dans ce qu'il entreprendra.

Caitlin, c'est un concentré de gentillesse, tellement qu'elle en rayonnerait presque. La bienveillance incarnée.
Mais elle est fragile. Parce qu'elle pense que tout le monde est naturellement bon, elle se laisse embobiner facilement. Une fois que la confiance a été brisée, elle ne sera plus jamais récupérée... mais encore faut-il qu'elle se brise.

Pourtant, Caitlin, elle peut être aussi mature, des fois. Elle dispose d'un sang-froid extraordinaire - dans la plupart des situations d'urgence -, et sait utiliser son cerveau pour résoudre les problèmes des gens. Si vous avez besoin d'elle, elle sera là à tous les coups. Elle est LA personne sur qui on peut compter. Vous pouvez tout lui raconter; elle sera compréhensive et à l'écoute. Vous pouvez lui demander telle ou telle chose; elle sera honnête avec vous - de toute façon elle ne sait pas mentir.

En bref, Caitlin, c'est soit une amie précieuse soit un souffre-douleur de choix (si vous aimez battre des chatons sans défense).

physique
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Caitlin, c'est la fille qui erre souvent dans les rues de Prismver le pas léger. Discrète, presque invisible. Il faut dire qu'elle n'a rien pour se faire remarquer; mignonne sans aucun doute, peut-être belle pour certains, mais elle n'a pas cette assurance des gens qui sont beaux et qui le savent. Elle, elle se trouve normale. Jolie, des fois. Oubliable le plus souvent.

Rien chez elle ne la distingue de la masse des gens normaux. Ou presque.

Caitlin est en effet atteinte d'hétérochromie. Son oeil droit possède des accents de vert tandis que son oeil gauche est bleu. Cela peut être déstabilisant au début; mais c'est aussi ce qui permet de se souvenir d'elle lorsqu'on la croise dans la rue - okay pour peu que l'on prête attention à ses yeux.
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sa collection de thés • une photo de sa famille • ses bouquins de pièce de théâtre



histoire

Caitlin connut une enfance tranquille dans une banlieue de Londres, entourée de sa mère, son père et son frère, qui nacquit trois ans après elle. Lorsqu'elle eut sept ans, ses parents l'emmenèrent dans un lieu bien étrange : une île - le chantier qui deviendra quelques années plus tard le fameux pensionnat Prismver. Son père aidait à la reconstruction depuis le début; comme le chantier allait encore durer longtemps, la famille décida de s'installer dans la partie du village qui avait été la première a être restaurée, pour rester auprès de lui. Pour changer d'air, aussi; le projet était pour le moins intriguant et l'idée de voir cette île se reconstruire et se repeupler avait séduit les parents. Sa mère créa une petite épicerie et Caitlin rejoignit l'école qui venait d'ouvrir : évidemment, les élèves étaient peu nombreux, ce qui n'était pas pour déplaire aux adultes.

Elle vit ainsi l'île prendre vie peu à peu; et elle, de son côté, grandissait tranquillement. C'était la petite fille modèle, travaillant bien sans trop en faire, entourée d'amis, fierté de ses parents. Elle était facilement manipulable de part sa gentillesse, mais son entourage savait veiller sur elle.

Elle n'avait - plus ou moins - aucun mal avec les études, mais plutôt que de s'y investir pleinement, elle se décida bien vite à se lancer dans le théâtre. Devenir comédienne, voilà son objectif; elle en rêvait très jeune. Il faut dire qu'elle s'intéressait énormément à la littérature et aux arts, et plus précisément aux œuvres de Molière - ce qui lui permit de découvrir une seconde passion : le français. Elle eut un vrai coup de coeur pour cette langue. Sa sonorité, sa prononciation; même ses caprices grammaticaux. Cela l'amena à s'intéresser au pays, et ce fut exactement la même chose : elle en tomba amoureuse. De ses paysages, de sa culture. C'est pour cela qu'elle se promit un jour d'aller en France, peut-être même d'y vivre ? Mais pour cela, il lui fallait obtenir une bonne situation.

Pour réaliser son rêve, elle décida de repartir à Londres à ses quinze ans. Elle aimait profondément Prismver, mais les opportunités là-bas ne pouvaient valoir celles qui se trouvaient à la capitale. Ses parents, lui faisant parfaitement confiance, décidèrent de la laisser partir - après tout, ce n'était pas si loin. Et ses grands-parents pouvaient veiller sur elle. Elle eu de la chance, parce qu'elle réussi, vers ses dix-huit ans, après des mois d'acharnement, à décrocher un contrat - payé une misère, évidemment. Une petite pièce sans prétention, composée d'inconnus du grand public. Mais qui lui permit de se lancer dans le milieu - chose très difficile. Elle enchaîna ainsi les projets, entrecoupés parfois de quelques mois de vide, inévitables. Ses parents auraient voulu la voir dans un métier plus stable mais elle était heureuse, alors que demander de plus ? Caitlin ne fut jamais célèbre, cependant elle se révéla suffisamment douée pour vivre son rêve. Avec de nombreux petits jobs à côté pour assurer un salaire suffisant. Et des mois de durs labeurs.

Peut-être aurait-elle pu faire carrière, si elle ne l'avait pas rencontré.

Elle le vit dans un café, au milieu de l'été. La chaleur semblait avoir poussé les gens à se réfugier dans les endroits climatisés; l'endroit était plein. Tout naturellement, sans aucune arrière-pensée, voyant qu'il ne trouvait aucun place disponible, elle lui proposa de s'asseoir à sa table. Elle voulait juste être polie. C'est quand il la remercia qu'elle aperçut ses yeux. Des yeux magnifiques, des yeux bleus, éclatants comme du cristal. Rieurs, joyeux. Elle fut fascinée.

Elle ne put s'empêcher de lui adresser un petit sourire, et c'est ainsi que tout commença. Il était français, était venu pour les vacances. Elle ne pouvait détacher son regard de ses yeux. Lui non plus.

Ils se revirent le lendemain; Caitlin lui montra des coins populaires de Londres. Ils se revirent le surlendemain; Caitlin lui parla de la vie dans cette ville. De sa vie. C'était comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Mais bientôt la fin des vacances arriva; le français devait repartir chez lui.

Ils gardèrent contact. Et il revint en décembre. Caitlin ne travaillait pas à ce moment-là; alors ils passèrent tout leur temps ensemble. A leurs yeux, il était évident qu'ils étaient faits l'un pour l'autre. Mais la séparation allait ressurgir; il ne pouvait éternellement faire le voyage Paris-Londres chaque année. Alors, à l'été suivant, elle le suivit en France. Réaliser son second rêve. Elle connaissait déjà la langue sur le bout des doigts.

Ses parents s'y opposèrent, mais elle ne les écouta pas; ils ne pouvait pas comprendre. Elle avait été obéissante toute sa vie, elle avait veillé à ne jamais les décevoir, alors pour une fois... Tant pis. Elle abandonna tout pour le rejoindre. Là-bas, ils prirent un petit appartement et se marièrent bien vite; elle avait vingt-et-un ans.

Et bien vite les problèmes arrivèrent. Cela commença par une bêtise, une simple dispute. Mais cela finit par une gifle retentissante. Il s'excusa. Elle lui pardonna. La deuxième arriva quelques mois plus tard. Il s'excusa. Il était nerveux à cause de son travail, ce n'était pas de sa faute. Il avait un peu bu. Tout allait s'arranger bientôt. Il allait se reprendre en main. Elle ne devait pas s'inquiéter. Elle lui pardonna.

Les choses ne s'arrangèrent pas. Il n'y eu plus de gifles, mais des remarques. Elle ne cuisinait pas assez bien, ne se souciait pas assez de lui - il l'engueula, quand, un jour, elle n'alla pas le voir quand il rentra à la maison. Elle ne l'avait pas entendu. Mais cette fois, il ne se remit pas en cause. C'était la faute de Caitlin. Toujours. Et elle le croyait. Parce qu'elle lui faisait confiance. Alors, plutôt que de voir que c'était lui la source de ses ennuis, elle pensa que c'était elle. Uniquement elle. Elle prit sur elle; fit attention à sa conduite; à ce qu'elle disait. S'accusait elle-même des conséquences.

Et puis les rares fois où elle osait se plaindre de sa rudesse envers elle, il s'excusait. Lui promettait monts et merveilles. Lui disait qu'il l'aimait, que c'était parce qu'il tenait à elle qu'il voulait tant qu'elle prenne soin de lui. Elle le croyait, évidemment. Comment le remettre en cause ? A chaque fois, elle se perdait dans ses yeux. Bleus comme au premier jour.

Des humiliations; des gifles; des coups. La situation dégénéra totalement. Elle finit par le voir, par ouvrir les yeux. Par le regarder vraiment; par apercevoir ce qui se cachait derrière ces yeux. Et réalisa enfin : les bleus, sur son corps - mais pas sur son visage; il veillait à ne pas laisser de preuves trop visibles -, ce n'était pas de sa faute à elle. Tout était à cause de lui. Mais elle ne savait pas quoi faire, dans ce pays où elle ne connaissait pratiquement personne. Vers qui se tourner ? Elle avait ruiné sa carrière, coupé les ponts avec sa famille - sans compter que, restés à Prismver, les contacter directement allait s'avèrer très difficile. Pour lui. Maintenant, elle enchaînait les petits boulots, sans aucun lien avec personne. Sauf lui. La police ? Elle avait peur. Peur qu'ils ne fassent rien, qu'ils l'a renvoient, elle, l'étrangère, chez lui, l'amour de sa vie qui était devenu son cauchemar. Et s'il venait à apprendre qu'elle était allée porter plainte... C'était à elle d'arranger les choses. De le quitter ? Pour aller où ?

Elle s'enfuya finalement un jour de mai; elle avait vingt-trois ans. Elle prit ses affaires - ou du moins, tout ce qui pouvait tenir dans une valise - et s'envola en direction de Londres. Puis prit le train pour Prismver. Et raconta tout à ses parents.

Tout se passa ensuite très vite : elle divorça, porta plainte, eut gain de cause et fit en sorte de couper tout contact avec lui. L'histoire se termina aussi rapidement qu'elle avait commencé - mais cela ne se fit pas sans séquelles. Heureusement, elle eut le soutien de sa famille et de ses quelques amis restés à Prismver. Caitlin mit du temps à se reconstruire; aujourd'hui encore, du haut de ses vingt-sept ans, l'idée d'une relation amoureuse lui procure un certain mal-aise. Mais elle fait de son mieux pour surmonter tout cela, trouvant du réconfort dans son travail - professeur de théâtre à Prismver depuis septembre 2013, et donnant aussi quelques cours à Londres. Une façon comme une autre de renouer avec ce monde qu'elle a quitté si vite il y a huit ans.

• Les ressentis du personnage concernant la découverte des pouvoirs dans le monde : Elle a peur. Caitlin aime beaucoup Prismver, autant l'île que ses habitants - élèves compris -, et à confiance en eux. Mais elle sait que les humains "normaux" peuvent voir tout cela d'un autre oeil. Après tout, elle aussi était assez craintive au début; sauf qu'elle a eu des années pour se faire à cette idée de don.
• L'avis du personnage au sujet de la vice-directrice et du projet PUMA : Elle ne l'aime pas en tant que personne, mais partage son désir d'égalité et soutient à 100% l'idée du projet PUMA. Elle espère que celui-ci se révèlera bénéfique pour le pensionnat.
• Est-il actif dans son groupe ? Oui, dès qu'elle le peut. Elle n'hésite pas non plus à encourager les élèves intéressés par le projet à le rejoindre.

le joueur

pseudonyme Rinka ou Linn, as you want
autres comptes ici ? Linn (ah bon), anciennement Maija (rip)
âge 20 ans et je m'y fais toujours pas ;w;
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► [b]Takagaki Kaede[/b] ; [i]THE IDOLM@STER: Cinderella Girls[/i] ★ [url=url du profil]votre pseudo[/url]
petit mot de la fin hum son passé tourne autour d'un sujet délicat, j'espère que ça sera pas trop faux dans la façon dont je l'ai traité. Et puis voilà 8D
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